THE SHINS – Wincing the night away – Ela Barda TS2
Sortie le 23/02 (indie-pop)
« Ecoute ça, ça va changer ta vie ! » s’exclame Sam en tendant son casque décoré d’autocollants à Andrew. Sam, alias Natalie Portman affiche un grand sourire et fixe des yeux Andrew, alors que les premières notes de New Slang remplissent la bande son… Emporté par une étrange mélodie et des voix provenant d’un autre monde, le visage d’Andrew («l’handicapé des sentiments») se transforme petit à petit par la surprise… Surprise partagée par les quelques spectateurs présents dans la petite salle feutrée du quartier latin cet après-midi là… C’est comme ça que j’ai découvert les Shins, il y a deux ans, grâce à Andrew, alias Zach Braff (cf. la série Scrubs), grand fan du groupe et réalisateur de Garden State (sublimissime par sa naïveté et sa fraîcheur mais je laisse la critique aux spécialistes:) Depuis? The Shins sont devenus mes meilleurs amis des soirées mélancoliques et Oh inverted world et Chutes too narrow mes « CD de chevet »! Les américains n’ont pas chaumé non plus pendant tout ce temps : ils reviennent avec Wincing the night away (en référence aux insomnies du leader James Mercer), un troisième opus fidèle au style bien défini du groupe qui mêle, comme toujours avec beaucoup d'aisance, guitares acoustiques, synthé et divers choeurs, le tout mené par la voix enchantée de Mercer. Seul bémol : on note peu de nouveauté par rapport aux premiers albums et les rythmiques et les intonations donnent une impression de déjà vu... Aussi, pour les amateurs, mieux vaut se diriger vers les premiers opus d'abord. Enfin, qu'importe l'album, écoutez les Shins dans votre chambre, les jours de pluie ou à des heures tardives, et vous ne verrez plus jamais le monde de la même façon! ^^