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 Mr Germain Version Longue

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Florence
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Florence


Nombre de messages : 82
Localisation : T S2
Date d'inscription : 14/11/2005

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MessageSujet: Mr Germain Version Longue   Mr Germain Version Longue EmptyMer 8 Nov à 21:26

Je le met ici vu que dans la partie commune je voyais pas trop de topic qui ai un rapport.



Interview Mr Germain (Florence, Ela , Lisa)

Quel est le profil de votre carrière ?
Après des études classiques, orientation vers les agences de voyage. Après quelques années d’expérience, j’ai vu que ce n’était pas tout à fait mon créneau et j’ai bifurqué vers l’industrie qui était très développée en cette fin des « Trente glorieuses » le choc pétrolier n’était pas encore là, les offres d’emplois étaient plus importante que les demandes. On allait au plus offrant, et finalement je suis rentré dans une maison qui fabriquait des appareils de précision et de mesure. Par exemple, pour les tableaux de bords, de Métro, de RER, de sous marin… un changement radical ! Mais bon en ce qui me concerne, c’était plutôt dans la partie administrative ; et je voulais connaître les rouages d’une industrie, les méthodes de travail etc. C’était une PME malgré tout! Après quelques années d’expériences, finalement, je me suis dit que je n’étais qu’un maillon dans cette chaîne, et je n’y trouvais pas un épanouissement débordant. Ce n’était pas mon objectif premier parce que depuis tout jeune, je voulais être dans l’enseignement. Et soudain, j’ai pris conscience qu’il fallait que je récupère mes valeurs premières. J’ai donc fait un revirement professionnel assez fort, parce que ce n’était pas évident de revenir dans le cadre de l’enseignement.

Mais d’où vous vient cette passion pour l’enseignement ?
En épousant cette carrière j’ai eu l’impression de servir à quelque chose. Je ressens des sensations très fortes, surtout lorsque arrivent les échéances du bac. Même avec l’expérience, j’ai l’impression de passer les épreuves en même temps que les candidats. On parait décontracté comme ça, mais bons nombres de profs sont tous un peu tendus dans ces moments là... Et nous sommes des plus heureux quand vous réussissez.
Mon objectif, transmettre et toujours se dire voila : on a contribué à leur réussite. En partie bien sûr, c’est vous qui travaillez.

Pourquoi l’histoire Géo ?
Parce que mon père étant officier il a bourlingué à travers le monde, les enfants suivaient… Donc on a vu beaucoup de pays (rires), ceci entraîne cela. Et puis mes parents avaient des amis qui étaient des grands géographes, à l’époque, et qui venaient souvent à la maison … Donc vous voyez de fil en aiguille, je me suis imprégné de tout cela. C’est pour ça aussi que ma première orientation c’était les agences de voyages.

Pourquoi un lycée privé ?
Ca c’est un grand dilemme ! D’abord parce que j’étais moi aussi dans des écoles privées. Mais vous savez, la lassitude de l’adolescent, de faire les prières du matin
au soir. A l’entrée de chaque cours etc.…C’était saturation totale. Et donc, j’ai terminé au lycée public. Ensuite, je suis revenu à ce choix, parce qu’à ce moment là, après tout mon parcours, avec des amis de ma promotion…il y en a qui optait pour le public et ça commençait déjà très mal…Le privé me ressemblait plus tout simplement, je retrouvais cet esprit, cette éducation, toute ces valeurs qui m’ont été donnés et que je retrouvais à travers vous. Et c’est pour ça, que je n’ai jamais eu de difficultés. Je n’ai jamais été accroché par un élève ou quoi que ce soit. Moi, je serai dans les banlieues à l’heure actuelle et bien je ne tiendrais pas 24h ! Je suis malade rien que de voir les images à la télévision, je me demande comment mes collègues du public peuvent tenir ? Voilà la difficulté.

Des anecdotes qui vous auraient marqué ?
J’ai connu les répercussions de la période Hippie ! (Rires)

Même dans le privé ?
Oui bien sur ! J’appréciais ces jeunes qui avaient cet esprit, très sympathique, bohème, rêveur etc.…Mais beaucoup de personnes n’en disaient pas que du bien, parce qu’automatiquement, ça représentait des espèces d’extraterrestres, ils dérangeaient. Alors que c’était plutôt le côté pacifique etc.… « Baba cool ».Après les guerres du Vietnam et autres qui ont traumatisé les gens, la vision du monde changeait. Parfois le matin j’arrivais en classe et il y avait plein de petites fleurs tout autour du tableau…Alors moi, vous avez remarqué, je n’efface jamais un dessin, parce que justement, dans mes premières classes, j’avais des dessinateurs hors pair. Il y en a un du reste qui est devenu dessinateur, je ne me souviens plus de son nom, puisqu’il a pris un nom d’emprunt. Et on m’avait dit « attention laissez le dessiner », parce qu’il enregistrait tout en dessinant. Au début ça m’avait un peu choqué bien sur… Et puis quand je suis venu ici, au LND même en 78, il y a encore eu cet effet là, puisque sur certaines copies de DST en particulier, je retrouvais des petites fleurs… (Rires…)

C’était vraiment de très bon goût. Mais je me souviens d’une fille en particulier. Une classe de première, c’était dans les années 80, je sentais bien qu’elle fumait autre chose que les cigarettes classiques, et elle passait certainement de très bon week ends. Mais le lundi matin, c’était plutôt hard ! Autrement dit, elle arrivait… une robe longue, elle balayait toute la cour, qui n’était pas en béton a ce moment là. Elle arrivait, ses cheveux, filasse comme ça (mime les cheveux tombant devant le visage). Et puis je lui avait demandé de venir au tableau ; j’avais déjà vu évidemment la qualité de son visage très défait, ses yeux…très brillants. Je lui demande de construire un cercle pour déterminer la terre, puis de m’expliquer beaucoup de choses… Elle me fait un cercle mais c’était… ! Ca partait d’un bout de tableau à l’autre, un ovale épouvantable, dans tout les sens. Et elle ne le faisait pas exprès, elle avait vraiment forcé la dose. Je la revois encore avec cette grande robe, un peu empruntée…C’était un personnage à voir, c’était assez spécial. Et puis dans la conception des cheveux, un(e) hippie se devait d’avoir les cheveux un peu plus longs que les vôtres (sous les épaules), garçons ou filles. Et je me souviens, c’était dans la petite école où j’étais en début de carrière, j’interrogeais un élève, (dans ces cas là tous les élèves ont la tête baissée il n’y avait pas de plan de classe (sur le bureau) je ne savais pas à qui j’avais à faire, garçon ou fille. Alors au hasard j’interroge, « vous ! ». Je revois encore ce grand gaillard, qui se déplie et puis il fait comme ça (mime d’écarter avec ses mains les cheveux devant son visage), je ne sais pas pourquoi, mais une attitude qui vraiment vous désarçonne complètement ! C’était peace and love dans toute sa splendeur.


Et des perles du bac ? Vous nous aviez parlé d’un candidat qui avait tiré trois sujets différents…
A oui ! C’était à Sarcelle à l’oral du bac ! C’est vrai que j’avais donné plusieurs sujets à un candidat, pour l’aider au maximum…après 20min de préparation, il ne faisait toujours rien… soudain il se lève et vient s’excuser en disant : « Ecoutez, vraiment vous me posez une question sur l’OTAN, mais je ne sais pas ou se trouve ce pays. Je ne peux pas démarrer à cause de ça ! » (Rire) déconcertant non ?!

Une autre anecdote, c’était à Meaux, toujours à l’oral du bac, là, un candidat se présente tire un sujet, puis il me fait un baratin épouvantable : « Vous savez moi je me suis déjà inscrit à la Fac, à la Sorbonne, je vais faire des études d’histoire. » Bon c’est très bien, il tire donc un sujet et va se préparer…et là, bras croisés !…Au bout d’un moment je lui dis : « mais vous ne notez rien ? », il répond : « Ne craignez rien, j’ai tout dans la tête. »,a l’interrogation il me dit « Vous savez, il faut que vous me mettiez au moins 16, parce que j’ai des problèmes dans quelques matières et pour avoir mon bac et pouvoir rentrer à la Fac d’histoire il faut absolument que j’ai 16 avec vous. » Il n’a jamais eu son 16, mais le plus drôle de l’histoire c’est qu’en fait, dans toutes les salles où il passait, il disait la même chose. Au prof d’éco il disait : « Vous savez l’année prochaine, je fais des études d’éco et il faut me mettre 16, parce que sinon je peux pas rentrer… » (Rires). Mais oui, il y en a qui ont des culots mais alors, vraiment épouvantables.

Vu que vous êtes professeur d’histoire, on a une question un peu originale. A quelle époque auriez vous aimé vivre ?
Et dans quel milieu ?…J’aime les périodes où il y a une réussite dans un pays, je prendrais la France bien sûr pour simplifier, on l’avait vu l’année dernière rappelez vous (1ere), sous l’époque de Napoléon III. La façon dont la France était gérée à ce moment là, la façon dont on a embellit la France, la façon dont la France s’était enrichie et ce qu’on arrivait a créer... Bien sûr, il y a eu une belle Bourgeoisie dominante, mais il y a eu
d’autres catégories également de bourgeoisie, même des petites bourgeoisies, qu’on pourrait appeler « la future classe moyenne » aujourd’hui disons. Il y avait vraiment une richesse. Mais pas dans le sens de s’accaparer les richesses, il y avait une redistribution réelle. Toute les transformations qu’elles soient Haussmanniennes ou autres…ça, ça m’a toujours donné cette impression. Je ne dis pas que tout est mirobolant, parce que dans toute société il y a le revers bien entendu, il y a toujours une pauvreté, les laissés pour compte. La révolution industrielle modifiait complètement le paysage. La société se transformant était certes autoritaire à ses débuts mais cela
a permis de pouvoir gérer toute une politique, qui a durée assez longtemps malgré tout. Voila c’est une période qui me plait. Le pouvoir d’achat augmentait, les grand magasins faisaient leur apparition ainsi que les banques, les crédits etc…Moi je trouve que cela peut être intéressant de découvrir toutes ces évolutions.
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Florence
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MessageSujet: Re: Mr Germain Version Longue   Mr Germain Version Longue EmptyMer 8 Nov à 21:27

Quel période préférez vous enseigner ?
C’est drôle ça, toujours l’histoire, vous ne mettez jamais l’accent sur la géographie. (Rires) Une période qui m’a toujours beaucoup plut en histoire, c’est la révolution Russe. Cette phase de transition. Entre cette Russie Tsariste décadente et la mise en place d’un nouveau régime. Comment on arrive à passer d’un système, à un autre. On ne peut jamais aborder véritablement les thèmes a fond en classe, on survole c’est tout, faute de temps. Dommage.


Et justement refaire tout les ans le même programme ce n’est pas répétitif ?
Non, d’abord parce qu’il y a toujours des modifications, en histoire je concède, il y a un programme qu’il faut faire. Mais en géographie justement, c’est très évolutif. La géo éco par exemple demande toujours une mise à jour et les manuels sont parfois en retard sur l’actualité ça c’est passionnant. En dehors du lycée, j’ai travaillé pour le CNED en particulier, je soutiens des adultes pour les amener ne serait ce qu’à un examen, un petit BEP ou le bac. Mais le contacte avec les adultes c’est autre chose encore, une autre dimension, ce n’est pas facile. Eux même ont des complexes énormes de se retrouver sur les bancs de l’école et ils savent très bien qu’il faut un examen pour pouvoir rester dans l’entreprise ou évoluer. Donc ils sont très agressifs au départ et il faut les mettre en conditions. Ils n’ont pas la dextérité de la langue écrite non plus, ils sont humiliés quelque part, donc il faut faire abstraction de tout cela. Ce n’est pas si évident que ça. J’ai soutenu également des sportifs de haut niveau, je m’occupais de ces jeunes qui prennent des cours par correspondance Il fallait les aider dans leur travail parce que leur journées étaient rythmées par le sport...toujours le sport…compétitions sur compétitions. Mais bon, il faut faire aussi un peu de travail intellectuel. Certains réussissaient, d’autres moins bien parce qu’ils partaient de trop loin. Dans ces centres, en dehors du sport, ils sont livrés à eux-mêmes et ne sont pas beaucoup aidés ni motivés, alors à nous de les porter, c’est très difficile Mais bon c’est passionnant quand même. C’est cette diversité qui fait pour moi un enrichissement.

Que pensez vous du programme de l’éducation nationale ? Est-ce qu’il est trop long ?
(Exemple avec la Terminale)
C’est vrai que, quand on dit, dans le programme d’histoire, de 1945 à nos jours, chaque année ça augmente, il faut actualiser. Cependant, chaque année, il est spécifié qu’on ne vous donnera pas une question majeure, sur les dix dernières années. Mais on vous demande toutefois de ne pas négliger ces dix dernières années, parce que ça peut rentrer comme information dans un sujet traité. Ce que je regrette effectivement, c’est que dans votre section en particulier (Scientifique), il y a tellement peu d’heures (officiellement 2h30), on survole. Là, on est sur la
guerre froide je devrai traiter ce sujet d’une manière plus synthétique, mais je trouve dommage que vous quittiez la scolarité sans avoir un maximum de connaissances. Souvent je vous distribue des dossiers complémentaires pour parfaire vos connaissances. Je remarque que dans certains manuels il y a trois photos, et quelque extraits de texte, ça tourne autour de ça. Mais ce n’est pas comme dans les anciens manuels à l’époque, qui étaient de véritable pavé. Où vraiment il y avait toute l’histoire décortiquée, mais a un point ! Maintenant il y a Internet, on estime que les gens ont une autre approche, et ce n est plus la même chose qu’autrefois. On était très attaché aux livres scolaires. Pour ma part, j’ai dans une bibliothèque certains manuels d’histoire et de français dont je ne me séparerais pour rien au monde (je ne citerai pas d’auteurs ici bien entendu).

Si vous aviez pu rencontrer un grand personnage de l’histoire ?
Louis XI, parce qu’on as souvent décrié ce personnage. Ce qu’on a fait souvent vis-à-vis des rois de France. Qui ne sont pas forcement des hommes politiques à part entière. Mais c’est un personnage extrêmement lucide pour déjouer les complots, réunifier des comtés pour la grandeur de la France et surtout, renforcer le pouvoir royal…et relancer l’économie. Donc pas forcement faits pour une direction politique très rigide. Il y a des personnages comme ça, qui marquent l’histoire et qu’on réhabilite de plus en plus. Par les archives, par la recherche, on finit par dire : « mais attendez ce personnage, finalement, c’était une valeur. » Ils étaient peut être eux même. Pas tout à fait dans leur temps ni dans leur époque. Ils auraient peut être, très bien fait aujourd’hui à la limite. J’aime bien qu’on réhabilite des hauts personnages qui étaient un peu dans l’oubli, parce qu’on parle toujours des mêmes finalement. J’aurai pu vous dire aussi, comme j’ai habité longtemps en Lorraine : Jeanne d’Arc. Mais il y a tellement de polémiques et de contestations sur Jeanne d’Arc chez les historiens que je ne m’aventure qu’a pas feutrés dans cette étude au demeurant passionnante.

Quand on étudie l’histoire on voit tous les massacres tout ce qui s’est passé, vous n’êtes pas un peu pessimiste ? Parce que vous avez tout le temps la pêche, vous êtes toujours optimiste.
Exact, je ne me laisse pas piéger par ça, c’est clair. Tant pis, les chose sont telles qu’elles. C’est vrai, lorsque l’on voit en France ou ailleurs, toutes les phases de révolutions tous les morts…c’est toujours un déchirement. Et puis je me dis « c’est du passé je ne peux rien changer » et puis j’en tire simplement un enseignement. J’analyse, je m’interroge sur les raisons profondes qui ont déclenché ces catastrophes. J’opte pour : « qu’est ce qui pourrait encore s’améliorer ? ». Je fais confiance aux hommes politiques, aux historiens, aux hommes de lois, car la justice aussi est souvent remise en cause. Il faut que les choses avancent, ce qui n’est pas toujours facile. Parfois, je boue aussi contre des faits de société qui me dérangent.
Mais le monde est ainsi fait. Nous tous à notre niveau, on apporte une petite pierre à cet édifice, on y contribue. Ca ne se joue pas forcement sur des choses extraordinaire. On a n’a pas envie non plus d’être à la une des journaux, moi le premier. Je fais mon travail et puis j’essaie de le faire bien. Je ne peu occulter le passé mais je fais en sorte que l’avenir profite au mieux aux générations plus jeunes.

A propos de l’actualité dans les medias…
C’est vrai qu’ils prennent souvent des raccourcis. Mais on a de plus en plus d’informations…mais j’aimerai que ça aille plus loin. Heureusement qu’il y a des émissions, qui suscite des intérêts, des interrogations sur notre environnement, sur la faune, sur la flore, tout ce qui peut être en danger irreversible. Ca c’est bien, ce sont des émissions porteuses que j’aime beaucoup. Il faudrait qu’on en ai beaucoup plus, par rapport aux séries américaines, voire françaises, où la violance, le pistolet crévent l’écran. Je m’éléve contre ces émissions que je considére comme dangereuses parfois. Pour
avoir une bonne émission, il faut attendre les heures tardives. Elles sont faites, avec beaucoup de sérieux et les personnages que l’on rencontre sont des scientifiques, des chercheurs ou autres. Des personnes à qui on peut se référer. Cela contribue à réfléchir.

Le niveau a-t-il complètement chuté depuis que vous enseignez ? Comme on nous le dit tout le temps.
Les approches sont totalement différentes. C’est vrai que l’on fait des constats d’une manière générale. Je soulignais, qu’il y a une autre façon d’appréhender les matières. C'est-à-dire que maintenant, on résonne. Avant, en histoire, c’était plutôt catalogue,encyclopédique. Plus on restituait ses connaissances plus cela passait…c’était à la quantité, plus qu’à la qualité. Pour autant, est ce que c’était intelligent ce que l’on faisait ? Pas vraiment, aujourd’hui on analyse différemment. La société avance, elle ne doit pas rester cloisonnée dans ses structures établies…le monde évolue et la société progresse. Ce qui m’inquiète par contre c’est la faiblesse de vocabulaire français. Il me semble que c’est de plus en plus marquant d’une année sur l’autre.

Etiez-vous bon élève ?
Ah la bonne question ! Ca dépendait des matières d’abord, mais j’étais un élève correct disons…et particulièrement a l’aise en matière littéraires.

Comment intéresser les jeunes à la politique ?
Question délicate, c’est avant tout l’instruction civique qui est déterminante pour bien connaître les systèmes qui nous régissent. Puis il y a le temps de la réflexion sur la société dans laquelle on évolue…pourquoi les partis politiques ! Tenter de bien connaître les programmes qu’ils présentent. Après quoi faire le bon choix lors des élections.

Quel est votre livre de chevet en ce moment ?
Hier soir, j’ai acheté deux dictionnaires. J’adore les dictionnaires. Je prends toujours plaisir à chercher un mot, pour en connaître le sens exact…Mais je reste plongé dans ce puit de connaissances et j’ai bien du mal à refaire surface. J’ai donc acheté le nouveau Larousse illustré de 2007 ainsi que le Petit Robert… simplement pour le plaisir.
Mais en ce moment je suis plongé dans un livre passionnant « Les Bienveillantes » de Jonathan Littell et la bande annonce était déjà attractive « Frères humains laissez-moi vous raconter comment ça s’est passé.»
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